Denis Mizne, PDG de la Fondation Lemann, a salué aujourd’hui «l’esprit de coopération» lors des essais cliniques brésiliens à grande échelle qui ont contribué à la livraison du vaccin Oxford / AstraZeneca COVID-19, à la suite de l’annonce selon laquelle il atteint 90% par cent efficace après avoir réussi les essais mondiaux de phase 3.
La Fondation Lemann a établi le tout premier essai du vaccin Oxford / AstraZeneca à Sao Paulo, puis a aidé à coordonner d’autres essais, impliquant 10000 participants dans cinq États brésiliens différents, dans ce qui était l’un des plus grands essais de vaccin COVID au monde. .
Le Brésil, deuxième pays le plus peuplé des Amériques après les États-Unis, a été un élément clé du plan de développement mondial pour tester le vaccin Oxford / AstraZeneca en raison du taux très élevé d’infections, qui a maintenant conduit à plus de 5,8 millions de cas et 160000 Décès brésiliens.
C’est un moment décisif pour le monde. Avoir un vaccin économiquement viable, efficace jusqu’à 90%, qui peut être conservé à température du réfrigérateur et distribué sur toute la planète, nous donne un réel espoir de mettre fin à cette terrible pandémie.
Seulement 44 jours se sont séparés du premier e-mail demandant si la Fondation Lemann pouvait aider à établir un essai clinique au Brésil pour le Vaccin Oxford / AstraZeneca et le premier volontaire à Sao Paulo a été injecté.
Nous tenons à remercier chacun pour ses différents rôles dans la mise en place d’essais, impliquant 10 000 participants dans cinq États brésiliens différents, dans ce qui était l’un des plus grands essais de vaccin COVID au monde.
Dans le monde de plus en plus divisé d’aujourd’hui, il est remarquable qu’un si grand nombre d’organisations gouvernementales, commerciales et caritatives aient pu travailler ensemble de manière efficace et rapide, avec pratiquement aucune préparation, à la poursuite d’un objectif humanitaire aussi ambitieux.
Lorsque le régulateur brésilien de la santé Anvisa a approuvé les essais le 2 juin, les gouvernements, aux niveaux national et étatique, les universités, les fondations et le secteur privé, ont dû agir rapidement, franchissant les barrières culturelles et institutionnelles pour mettre en place les essais. Cette coordination rapide et le partage des connaissances et de l’expertise laissent un énorme héritage au Brésil et une plate-forme sur laquelle s’appuyer qui nous permettra de nous préparer rapidement aux futures pandémies.
Nous devons en particulier nos sincères remerciements aux bénévoles, dont beaucoup étaient des travailleurs de la santé qui, malgré leur contribution déjà importante, étaient prêts à s’exposer à des risques potentiels pour le plus grand bien. Bien que des milliards soient désormais dépensés à la recherche d’un vaccin, pas une seule dose ne serait produite sans le courage de ces bénévoles anonymes ».
Denis Mizne, PDG, Fondation Lemann