La pandémie de coronavirus 2019 (COVID-19), qui est apparue pour la première fois en Chine il y a près d’un an, continue de se propager dans le monde entier. De nombreux gouvernements ont instauré des verrouillages et des restrictions tout au long de l’année pour tenter de contrôler la propagation du virus.
Le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), le virus responsable du COVID-19, a infecté plus de 73,47 millions de personnes et coûté la vie à plus de 1,63 million d’individus.
Le respect des mesures de contrôle des infections et des ordonnances de verrouillage joue un rôle central dans l’atténuation de la propagation du SRAS-CoV-2.
Une équipe de chercheurs basée au Royaume-Uni a constaté que fournir des informations claires et un soutien pratique ou financier pourrait réduire le nombre de personnes qui estiment devoir enfreindre les règles de verrouillage. Ils ont également évalué le risque lié à l’adoption d’un comportement particulier. L’étude de l’équipe a été publiée sur le preprint medRxiv* serveur.
Sommaire
Pandémie de covid-19
La pandémie de coronavirus a commencé en décembre 2019 dans la ville de Wuhan, en Chine. Près d’un an après son apparition, il s’est répandu dans 191 pays et régions.
La pandémie a suscité des débats sur son origine et sur les raisons pour lesquelles des verrouillages sont nécessaires. La désinformation trouvée en ligne avait suscité des doutes parmi les gens.
Cependant, l’un des éléments les plus puissants pour lutter contre la pandémie est la bonne information sur la prévention de sa propagation.
Les mesures de contrôle des infections, y compris la distance sociale, le lavage régulier des mains et le port de masques, jouent un rôle central dans la réduction du risque de transmission virale. Avec les verrouillages en place, l’isolement immédiat et la mise en quarantaine des cas peuvent aider à endiguer les épidémies.
L’étude
L’étude a évalué plusieurs facteurs liés à l’observance du verrouillage, à l’auto-isolement et à la distanciation sociale. Il met en évidence les besoins des individus pour éviter d’enfreindre les règles de verrouillage, surtout s’il y a des cas actifs dans leur région.
Plus précisément, l’équipe a évalué les modèles d’adhésion aux mesures d’atténuation et les raisons de ces comportements parmi les personnes à faible revenu et les communautés noires, asiatiques et ethniques minoritaires (BAME).
Les chercheurs ont mené des entretiens semi-structurés avec 20 participants de BAME et de milieux blancs à faible revenu. L’entretien a exploré comment les gens ont adhéré aux mesures de distanciation sociale et d’auto-isolement au milieu de la pandémie de coronavirus. L’entrevue a également évalué les raisons de leur comportement.
Les résultats de l’étude
Les chercheurs ont constaté qu’il était difficile pour de nombreuses personnes d’adhérer aux mesures de contrôle des infections. Bien qu’ils aient été prêts à comprendre comment ils pouvaient se protéger eux-mêmes et leurs familles, ils ont eu du mal à se tenir au courant des directives et recommandations en constante évolution.
Ils ont estimé qu’ils n’étaient pas pleinement informés de la signification des termes essentiels, y compris l’auto-isolement et la façon de s’isoler en toute sécurité. Ils ne savaient pas s’ils devaient isoler ou protéger, se sentant mal informés sur le nombre de cas de COVID-19 dans leur région.
De plus en plus de preuves montrent les effets des mesures de verrouillage sur les communautés BAME et les personnes à faible revenu. L’étude montre que les actes d’adhésion partielle n’étaient pas toujours à haut risque ou évitables.
Cependant, les chercheurs pensent que ces personnes ont pris des décisions adaptées aux risques en fonction de leurs perceptions du degré de risque de transmission impliqué par le comportement. Celles-ci sont conformes aux modèles d’adhérence spécifiques, à savoir: la super-adhérence motivée par la prudence, l’adhérence partielle adaptée au risque et l’adhérence partielle motivée par la nécessité.
L’équipe de recherche suggère que d’autres interventions et recherches sont nécessaires pour explorer l’impact et les risques liés à ces modèles d’observance.
Les recommandations de l’équipe de recherche sont:
- Soutien financier, tangible et social
- Travailler avec les équipes de direction pour éviter la pression sur les membres vulnérables du personnel au travail
- Diffusion d’informations sur l’importance des mesures de verrouillage
Conclusions de l’étude
L’étude conclut que les individus semblaient prendre activement des décisions pour adopter des comportements qu’ils jugeaient sûrs et nécessaires.
Les gouvernements doivent fournir un soutien pratique et financier, en particulier pendant les périodes de verrouillage. De cette façon, les personnes vulnérables dans les zones BAME et à faible revenu ne ressentiront pas le besoin de rompre les ordonnances de verrouillage.
Enfin, l’étude souligne l’importance de fournir des informations claires pour s’assurer que les personnes peuvent évaluer le risque lié à l’adoption d’un comportement particulier.
*Avis important
medRxiv publie des rapports scientifiques préliminaires qui ne sont pas évalués par des pairs et, par conséquent, ne doivent pas être considérés comme concluants, guider la pratique clinique / les comportements liés à la santé, ou traités comme des informations établies.
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