La pandémie de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), causée par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2), est apparue pour la première fois à Wuhan, en Chine, en décembre 2019. Elle s’est depuis propagée à 192 pays et territoires, infectant plus de 100 millions d’individus et faisant plus de 2,2 millions de vies. À ce jour, le Japon a signalé 391 945 cas et 5 833 décès.
Une équipe de chercheurs au Japon a développé des tests d’anticorps disponibles dans le commerce pour estimer la séroprévalence de l’infection par le SRAS-CoV-2 dans une population. Compte tenu de l’importance de cela dans les politiques de gestion de la pandémie, des méthodes de test de séroprévalence rentables et efficaces peuvent aider à gérer les flambées locales et nationales.
L’étude, publiée dans les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis Maladies infectieuses émergentes journal, a montré que l’utilisation conjointe de tests d’anticorps fiables est un moyen efficace d’estimer la séroprévalence dans les milieux à faible prévalence. Le Japon a une faible séroprévalence, ce qui montre le succès du pays dans la prévention de la propagation du virus.
L’étude
L’étude souligne l’importance des tests d’anticorps dans les pays touchés par la pandémie de coronavirus. Étant donné que de nombreuses personnes positives au COVID-19 peuvent ne présenter aucun symptôme, certaines personnes peuvent avoir été infectées sans s’en rendre compte.
Les tests d’anticorps peuvent aider le gouvernement et les autorités de santé publique à déterminer l’étendue de la pandémie dans une région ou un pays donné. Cela peut aider à formuler des politiques et des mesures de santé pour éviter une nouvelle poussée d’infection.
Les pays à faible séroprévalence courent un risque plus élevé d’une deuxième vague d’infection, car ce manque d’immunité collective permet aux chaînes de transmission de proliférer.
Les chercheurs ont utilisé deux tests d’anticorps disponibles dans le commerce pour détecter l’antigène nucléocapside du SRAS-CoV-2, y compris le dosage immunologique des IgG SARS-CoV-2 d’Abbott, un dosage immunologique de microparticules chimioluminescentes et le test immunologique Elecsys Anti-SARS-CoV-2 de Hoffman-La Roche, un immunoessai par électrochimiluminescence.
Pour arriver aux résultats de l’étude, l’équipe a mené une enquête de séroprévalence de la maladie COVID-19 dans trois préfectures du Japon entre le 1er et le 7 juin 2020. Les chercheurs ont choisi deux préfectures avec une incidence relativement élevée de cas de COVID-19 à partir du 31 mai. 2020. Il s’agit notamment de Tokyo et Osaka. Pour comparer les résultats, l’équipe a également sélectionné une préfecture à faible incidence, à savoir Miyagi, au Japon.
Tous les participants éligibles de chaque préfecture avaient plus de 20 ans et ne présentaient aucun symptôme d’infection par le SRAS-CoV-2. Ils ont rempli un questionnaire avant le prélèvement d’échantillons sanguins par des professionnels de la santé formés. À partir de là, les chercheurs ont collecté du sérum et testé ces échantillons à l’aide des deux tests d’anticorps.
Les échantillons positifs ou négatifs ont été envoyés à l’Institut national japonais des maladies infectieuses pour un test d’anticorps neutralisant avec des cellules VeroE6 ou TMPRSS2.
Ce que l’étude a trouvé
Au total, 13 547 personnes ont été invitées à participer à l’étude. Cependant, seuls 7 950 ont accepté de participer. Parmi ceux-ci, huit personnes étaient séropositives dans les deux cas, ce qui signifie qu’elles ont contracté le SRAS-CoV-2 dans le passé et ont développé des anticorps contre lui. Cependant, 30 échantillons ont été testés positifs par un seul test, 15 chacun pour les tests Abbott et Roche.
Malgré certains tests positifs pour un seul test, seuls huit échantillons positifs pour les deux tests commerciaux ont également été testés positifs pour le test d’anticorps neutralisant. Les résultats de l’étude ont démontré que deux résultats de tests positifs identifiaient avec précision les participants séropositifs.
L’équipe a conclu que les deux tests commerciaux à haute sensibilité et spécificité seraient appropriés à utiliser pour déterminer l’étendue de la pandémie dans une région particulière.
Nous estimons que la séroprévalence du SRAS-CoV-2 variait de 0,03% à 0,17% au Japon au début de juin 2020. Les responsables de la santé publique dans les zones à faible prévalence devraient envisager d’utiliser 2 tests d’anticorps conjointement pour une surveillance précise. «
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